Plaidoyer pour le Plan d’investissement aquacole du Sénégal, Abdoulaye Diagne, Hamet D. Diadhiou, Harouna Wassongma et Yaya Ky
Le sous-secteur de la pêche et de l’aquaculture fait partie des six grappes à haute valeur ajoutée retenues par la Stratégie de Croissance accélérée (SCA) pour opérer une transformation structurelle de l’économie sénégalaise, accélérer la croissance du PIB, créer des emplois et éradiquer la pauvreté. La filière devrait également contribuer à la sécurité alimentaire en assurant l’autosuffisance en produits halieutiques. Adopté en 2014, le Plan Sénégal Emergent (PSE) a réaffirmé la place de l’aquaculture en préconisant la structuration et le développement de la filière par la mise en place d’un environnement propice à l’investissement et la création des infrastructures de production adéquates. Mais le constat de la très faible mobilisation des investisseurs en faveur de la filière a amené les autorités à envisager un plan d’investissement pouvant servir à mobiliser davantage de ressources à la hauteur des objectifs visés. C’est dans cette perspective qu’une équipe du CRES a entrepris l’élaboration d’un « Plan national d’investissement aquacole du Sénégal (PIA)»1 pour la période 2014-2018.
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