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Les Sénégalais soutiennent la liberté de la presse sans censure ni ingérence du gouvernement

Selon les tous derniers résultats de l’enquête Afrobarometer au Sénégal, la majorité des citoyens affirment que les médias du pays sont plutôt libres, et ils souhaitent que la presse reste libre de publier n’importe quelles opinions ou idées sans le contrôle du gouvernement.
Par ailleurs, la grande majorité des Sénégalais soutiennent que la presse devrait constamment enquêter et communiquer sur les travers du gouvernement et la corruption en son sein.
Concernant la couverture médiatique des candidats à l’élection présidentielle de 2019, la moitié des Sénégalais affirment que les médias ont été impartiaux envers les différents candidats, tandis qu’une proportion non négligeable de citoyens juge qu’ils n’ont pas couvert équitablement tous les candidats.

Résultats clés 

  • La grande majorité (75%) des citoyens affirment que les médias sont « assez libres » ou « entièrement libres » de publier ou de commenter l’actualité sans censure ni ingérence de l’Etat. Toutefois, un peu plus d’un cinquième (22%) pensent que les médias ne sont « pas très libres » ou « pas du tout libres » de diffuser des informations sans immixtion du gouvernement.
  • Par ailleurs, plus de sept Sénégalais sur 10 (72%) sont d’accord sur le fait que les médias devraient être libres de publier n’importe quelles opinions ou idées sans le contrôle du gouvernement. Toutefois, 26% des citoyens jugent que le gouvernement devrait pouvoir interdire tout type de publication qu’il désapprouve.
  • De plus, trois quarts (76%) des Sénégalais pensent que la presse devrait constamment enquêter et communiquer sur les travers du gouvernement et la corruption en son sein, contrairement aux moins du quart (24%) qui affirment que trop de reportages négatifs ne font que nuire au pays.
  • Cependant, juste la moitié (51%) des Sénégalais affirment que les médias ont été impartiaux envers les différents candidats lors des élections présidentielles de 2019, contre 41% qui jugent qu’ils n’ont pas couvert équitablement tous les candidats.
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