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Des thinks tanks africains investissent le thème du partenariat public-privé, à l’initiative du CRES.

En marge de la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence économique en Afrique (CIEA), le CRES, sous mandat du comité scientifique de la CIEA-III, a réuni le samedi 19 janvier, des Think Tanks africains dans le cadre d’un side event, afin de recueillir  leur contribution. Cette prestigieuse rencontre, qui s’est tenue au Centre international de conférence Abdou Diouf, a été placé sous le thème : « les Think Tanks africains pour impulser le partenariat public-privé ».

Les débats de haute facture, ont été animés par un panel composé de M. Ibrahima DIARA, directeur exécutif du CIRES de la Côte d’Ivoire, de M. Ibrahima ATHIE de l’IPAR Sénégal, d’un représentant de l’Institute of Statistical, Social and Economic Research (ISSER)  du Ghana, M. Bagore BATHILY, directeur général et fondateur de la laiterie du Berger, de M. Mansour KAMA, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et de M. Victor NDIAYE, fondateur du cabinet de conseil, Performances Group.

Les panélistes ont pu échanger sur leurs expériences, pour certains, en qualité de chefs d’entreprises, eu égard  aux opportunités de renforcer la collaboration entre les Think Tanks et les secteurs public et privé. Le temps de la recherche, n’est pas celui de l’économie et des affaires ; ce qui ne manque pas de compliquer les collaborations entre des secteurs public et privé contraints par le temps et en quête de données opérationnelles, et des think tanks qui généralement, ont besoin de maturer leurs évidences, avant de les mettre au service de décideurs.

Aussi, les participants ont unanimement été convaincus de l’importance de mettre sur pied des mécanismes et une plateforme d’échange entre les secteurs public et privé et la recherche, afin de capitaliser les travaux de cette dernière, mais également de permettre au monde de la recherche de s’enquérir davantage des besoins  des secteurs public comme privé, et leur fournir des données macro et microéconomiques,  pour éclairer la prise de décision.

Trois sujets ont été tour à tour défrichés, notamment « la promotion du secteur privé comme moteur de l’émergence : développement des champions nationaux et des investissements privés », « l’inclusivité comme gage de soutenabilité des dynamiques d’émergence» et « le partenariat entre think tanks et secteur privé ».

Le public, composé de chercheurs, d’universitaires, de partenaires techniques et financiers, d’entrepreneurs, a également participé aux échanges, desquels est ressortie l’idée que les relations entre la recherche et le monde économique doivent être appréhendées de manière écosystémique, ce qui permet de prendre la pleine mesure de la diversités des enjeux et de la complexité des relations.

Cette rencontre s’est refermée sur le souhait de l’ensemble des participants, de voir plus de légitimité accordé à la recherche, pour une meilleure impulsion des secteurs public et privé.

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